Être (idéaliste), ou ne pas être…

Ernest Renan à dit : « Je n'ai d'amour que pour les caractères d'un idéalisme absolu, martyrs, héros, utopistes, amis de l'impossible. »
Que penses-tu de cette citation ? N’éveille-t-elle pas en toi quelque chose ?
La question de l’idéal encré en chacun de nous se pose pourtant, et avec elle, celles du courage qu’il faut pour l’atteindre face aux difficultés qui se dressent devant nous.

L’idéaliste est un rebelle, un insoumis aux diktat du système ou de la masse. Il est celui qui ne peut qu’aller au bout de la ligne qu’il s’est tracée, une ligne qui refuse tout compromis, entièrement dédiée à l’absolu de son art. Impassible, monolithique, l’idéaliste laisse toutefois sourdre sous cette façade parfois abrupte, un torrent d’imagination, un flux créateur qui ne demande qu’à se déverser pour éclairer le monde.

Je suis de ceux qui croient en l’individualisme car l’idéal est un but qui ne peut être pensé que de manière individuelle. L’histoire nous a montré les limites d’un l’idéal commun. Communisme, fascisme, anarchisme… dans tous les cas, les libertés individuelles furent bafouées.
Selon moi, le but ultime est d’unir l’individuel et l’universel par une exaltation du Moi, qui dans un même temps, place « monsieur commun » au centre du monde.

Pour cela, deux piliers sont indispensables : La liberté individuelle et l’autonomie morale.
La liberté individuelle est la latitude fondamentale de droits primordiaux assurés à l’individu et sur laquelle l’intérêt de la société ne peut empiéter. En résumé, les droits naturels et imprescriptibles de l'Homme : Son droit à la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

L’autonomie morale, elle, est le droit de l’individu à fixer, par sa propre réflexion, des opinions sans subir la contrainte d’un quelconque groupe social.  Tout Citoyen peut penser, parler, écrire, imprimer librement dans le cadre fixé par la Loi.

Des trois mots qui ornent la façade de tous nos monuments publics, le mot Liberté est celui qui résonne le plus en moi. Car c’est celui qui incarne l’idéal absolu et le sens de la vie humaine. Mais la liberté a un prix. S’accrocher à son idéal aussi.

Pour un artiste, C’est à partir d’un but précis que l’œuvre se bâtit, ce n’est pas une vue de l’esprit, quelque chose de déconnecté de la réalité.
Je peux dessiner des athlètes, des figures historiques, l’histoire d’une marque… Je respecte toujours l’essence de ce qui m’ai demandé.
Je considère que lorsque l’on fait appel à moi, c’est pour ma vision d’artiste et il est inadmissible pour moi, qu’une fois le contrat passé, que cette vision ait à se plier à des contingences extérieures, à la toute-puissance du goût du plus grand nombre. “Le peuple n'a pas d'idéal, il n'a que des besoins.” Disait Louis-Ferdinand Céline, et au moins sur ça, il avait raison.

Pour moi, l’individualisme n’est pas une notion négative. Elle célèbre la transcendance de l’homme et sa faculté innée à se dépasser, dans le rejet total de tout embrigadement et de toute massification.

« Le sacrifice, servir les autres, c’est la société. S’y soumettre, c’est fabriquer des esclaves. » Ayn Rand. 

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